Pour les produits de pâtisserie, l'équipe a réinventé des financiers français classiques, où on retrouve des petits gâteaux aux amandes, avec des saveurs coréennes à base degangjang, de sauce soja, de baies coréennes appelées sansuyu et de gingembre. Les clients peuvent également retrouver le goût de la boisson populaire appelée « ssanghwa », que les sud-coréens boivent pendant l'hiver contre le rhume, et qui a été transformée en gelée pour recouvrir un gâteau de chocolat noir et de noix. D’apparence occidentale notamment français, les clients peuvent découvrir ces histoires très particulières, recréant ainsi des desserts coréens modernes.

Espace vin : Accords mets-vins proposés par le Sommelier Han :

La boutique propose également une vaste sélection de vins de dessert, occupant la moitié de l'espace de la boutique. Alors que les magasins ont tendance à afficher les vins par pays, régions ou cépages, Refreshment trie ses vins en fonction de la nourriture et dessert avec lesquelles ils se marient le mieux.  Le comptoir du vin comprend huit catégories différentes : coréen, chinois, français et italien (marsala / vinsanto), sushi-sashimi, barbecue-grill et dessert, ainsi que la catégorie « choix du chef Kwon et du sommelier de Han ». Il existe également une catégorie « honsul » (boire seul). La boutique dispose également d'un distributeur où les clients peuvent découvrir une douzaine de vins différents pour 5 000 WON (4,40 $) par petite dose, leur permettant de trouver l'accord parfait avec leur dessert.

Pour accompagner le dessert ssanghwa de Refreshment, le sommelier Han suggère notamment du porto ou du vin de Madère avec une nuance oxydée et caramélisée, car le dessert a des saveurs de fruits aux côtés de ganjang et de dattes. D’après Han, étant donné que les desserts de la boutique n’ont pas nécessairement des saveurs sucrées au premier plan, ils se marient également bien avec des vins pas si sucrés et doux. Pour le heukyun, le sommelier propose des vins blancs du Jura français ou des vins rouges fruités élaborés à partir de variétés de raisins gamay, dolcetto ou barbera. Le sommelier insiste également sur le fait que « tous les bons vins ne font pas le meilleur accord avec la nourriture ». Au contraire, au lieu de s’arrêter sur des vins déjà bien connus et de grande étiquette, le sommelier a indiqué introduire des vins peu ou pas connus.

Source : LEE SUN-MIN, Korea Joongang daily, 04/03/2021