L'Etat égyptien constitue des stocks de denrées de bases telles que le sucre, le blé, l'huile issus d'achats sur le marché local comme d'importations. Le 5 avril, le ministre de l'Approvisionnement et du Commerce Intérieur Ali Moselhi a prévu de s'approvisionner à hauteur de 4 M de tonnes de blé auprès des producteurs locaux. 

A ce jour les stocks de blé s'élèvent à l'équivalent de 3.6 mois de consommation. En février, à la suite d'appel d'offre passés par le General Authority for Supply Commodities (GASC), l'Egypte a acheté  480 000 tonnes de blé dont la moitié d'origine française.

Afin de réduire la dépendance aux importations et augmenter la production locale, l'Etat met en place des mesures pour augmenter la productivité notamment via des programmes d'hybridation pour obtenir des semences plus productives et l'augmentation de la distribution de semences certifiées aux agriculteurs. 

L'Egypte est un grand importateur de semences que cela soit pour les grandes cultures comme le blé ou pour les semences potagères. C'est un marché avec beaucoup d'opportunités pour les semenciers français. 

Source : Ahram online, 02/02/2021 & 05/04/2021