Ces derniers seront valides jusqu’au 30 avril 2045 avec des rendements estimés aux alentours d’1,46 %. Les bons financeront des projets jusqu’à 35 Mds EUR avec une part prioritaire réservée aux transports. Destinés aux investisseurs institutionnels, ils permettront de soutenir les dépenses du gouvernement de l’agenda 2030 pour le développement durable (énergie propre et accessible, consommation et production responsable, villes et communes durables, etc.).

Cette initiative s’appuie sur les indications de l’association internationale des marchés de capitaux (Icma) et des Green Bond Principles, un standard plus suivi à l’échelle internationale. Un alignement sera également recherché avec l’ébauche des EU Green Bond Standards, actuellement en discussion au sein de l’Union Européenne.

L’Italie financera ainsi les dépenses publiques destinées à contribuer à la réalisation d’un ou plusieurs des objectifs suivants environnementaux : atténuation des changements climatiques, adaptation aux changements climatiques, usage durable et protection des ressources en eau et de l’environnement marin, transition vers une économie circulaire, prévention et contrôle de la pollution, protection, amélioration et restauration de la biodiversité, des écosystèmes et des services environnementaux.

Un autre paramètre de ces financements concerne la transparence quant à l’utilisation des fonds. Un document annuel sera rendu public afin de communiquer sur l’allocation des fonds, l’évolution de leur versement ainsi que l’avancement des projets financés par ce green bond.

Source : Vitaliano D'ANGERIO, 25/02/2021, Il Sole 24 Ore (extrait)