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Le ministère de l’Agriculture et des Forêts ainsi que la Direction générale des eaux (DSI) insistent sur l’importance de mettre au point des systèmes d’irrigation modernes qui permettent une économie d’eau.
Les installations d'irrigation construites et mises en service par la DSI sont à 62 % de l’irrigation superficielle, à 21 % de l'irrigation par aspersion et à 17 % de l'irrigation goutte à goutte. Même lorsque la méthode d'irrigation utilisée est celle du goutte à goutte ou par aspersion, les agriculteurs utilisent généralement plus d'eau que nécessaire. Par ailleurs les frais d’installation, de maintenance, de réparation et de gestion sont généralement financés sous forme de “frais de service pour l’utilisation de l'eau” perçus de l’agriculteur. Ainsi, la DSI a décidé de mettre en place un système de prix de l’eau en fonction de la quantité d’eau utilisée : plus les agriculteurs adopteront des méthodes d’irrigation modernes qui consomment le moins d’eau possible, plus ils seront soutenus financièrement et paieront un prix avantageux. Dans ce contexte, des sous-directions régionales de la DSI ont été nommées et 29 projets pilotes ont débuté sur une superficie de 115 349 hectares.
L’ingénierie française en matière d’économie et de gestion des eaux pourrait s’avérer utile pour soutenir les agriculteurs dans cette démarche.
Source : 14/02/2021, Dünya