Les sciences de la vie sont bien établies aux États-Unis depuis plus de deux décennies et sont de plus en plus d’actualité en Europe, en particulier au Royaume-Uni et en Irlande.

Le poids des opportunités dans ce secteur de niche au Royaume-Uni a été démontré par la récente vente par Legal & General de cinq bâtiments à Cambridge Science Park, à l’extérieur de Londres, pour 100 millions GBP (116 millions EUR). Le fait qu’il y ait eu plus de 20 sous-soumissionnaires, qui ont négocié bien au-dessus de son prix indicatif, donne une idée du volume de capitaux ciblant le secteur émergent des sciences de la vie.

L’Irlande est le troisième exportateur mondial de produits pharmaceutiques, avec plus de 85 sociétés pharmaceutiques basées sur son territoire (dont 9 des 10 premières sociétés pharmaceutiques mondiales), ainsi que la plus forte proportion de Stem (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques) diplômés par habitant dans l’UE et dans certaines des meilleures universités du monde. Il n’est donc pas surprenant que les investisseurs internationaux se soient tournés vers l’identification d’opportunités d’investissements dans les sciences de la vie dans les villes irlandaises.

Les sciences de la vie présentent de nombreuses facettes, y compris du point de vue immobilier, les sociétés pharmaceutiques/medtech et biopharmaceutiques occupent ou possèdent des immeubles de bureaux et des campus industriels traditionnels ainsi que des installations de R&D en sciences de la vie.

Certains investisseurs ciblent des propriétés abritant des sociétés pharmaceutiques ou de technologies médicales, ou cherchent à trouver des occasions de vente et de cession-bail d’implantations occupées par le propriétaire. D’autres se concentrent sur l’acquisition de terrains qui se prêtent au développement d’installations sur mesure dans le domaine des sciences de la vie.

Source: Marie Hunt, 10/03/21, Irish Times