Les infrastructures portuaires ont la meilleure note d'efficacité et de sureté parmi l'ensemble du parc d'infrastructures américaines audité par l'American Society of Civil Engineers (ASCE) en 2021 avec une note de "B -" .

En revanche, 56% des professionnels interrogés estiment que l'intermodalité des infrastructures portuaires est insuffisante voir médiocre.

L'augmentation de la taille des bateaux implique de s'adapter constamment et de pouvoir gérer de plus en plus de conteneurs par navire.
On compte une augmentation de 4,4% de tonnage supplémentaire depuis 2015. De fait, le temps d'attente aux ports pour les opérations de chargement et déchargement a drastiquement augmenté depuis le début de la crise sanitaire, qui a également engendré un fort déséquilibre du trafic maritime sur l'axe Pacifique et Transatlantique. A ce jour, les navires transatlantiques sont pleins jusqu'à fin avril, entrainant une augmentation des taux de fret pouvant nuire à la compétitivité du commerce entre l'Europe et les Etats Unis. D'autre part, l'élévation du niveau de la mer requiert des infrastructures pouvant s'adapter à ce phénomène. La construction ou délocalisation des ports en offshore est une possibilité sérieusement envisagée pour cela. L'automatisation des ports implique d'adopter des solutions issues de la big data et de la blockchain mais aussi d'augmenter les dépenses en cybersécurité.

Sources : https://infrastructurereportcard.org/wp-content/uploads/2020/12/Ports-2021.pdf;

https://balguerie.com/actualites/transatlantique-une-situation-inedite-2