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L’élevage fait partie des secteurs qui ont le mieux résisté à la pandémie. Pour preuve, la part de cette filière dans le PIB agricole gagne 1,9% pour atteindre 24,9% selon le Ministère de l’Agriculture. La croissance des exportations s’élève à 217% entre 2019 et 2020 en ce qui concerne les bovins vivants selon le DANE (Département Administratif National de Statistiques), atteignant 300 M USD.
Le niveau des exportations devrait maintenir un rythme de croissance en 2021 avec l'ouverture de nouveaux marchés en 2020. Selon Félix Lafaurie, président de FEDEGAN (fédération nationale de l’élevage bovin), le secteur espère atteindre un niveau de 500 M USD d’exportations fin 2021. Pour ce faire, il aura besoin d’intégrer des solutions de traçabilité et d’ouvrir de nouveaux marchés comme la Malaisie et la Chine.
Selon Francisco Arias, expert agroalimentaire et directeur de Business Intelligence de la Corporation Universitaire Américaine, les performances de l’exportation de bétail sont principalement liées à l’augmentation de la consommation mondiale. La pandémie a eu pour effet d’augmenter le temps passé à la maison, la fréquence des repas partagés en famille et la préparation de plats plus élaborés.
Le fait d’avoir une filière davantage tournée vers l’export signifie qu’elle devra intensifier ses besoins en solutions permettant d’accroître sa productivité (alimentation, santé, génétique). Ce sont des domaines d’expertise dans lesquels les entreprises françaises ont toute leur place.
Source : Sebastian Montes, 16/12/20, Agronegocios