Date de publication :

Secteur Vins, spiritueux, bières, cidres
Pays concerné
Afrique du Sud
Thématique Actualités du secteur
Le 17 mars 2020, peu de temps après la confirmation du premier cas de Covid-19 en Afrique du Sud, le président Cyril Ramaphosa a annoncé un état national de catastrophe. La première période de verrouillage de niveau 5 a commencé le 27 mars. Elle a imposé des restrictions strictes, y compris des interdictions sur toutes les ventes d'alcool et le transport d'alcool. L’objectif de cette interdiction était de libérer des lits d’hôpital pour les patients atteints de Covid-19 plutôt que des cas de traumatisme causés par l’usage et l’abus d’alcool, ce qui est courant dans les hôpitaux sud-africains, en particulier le week-end. Les exportations, qui représentent 45% des ventes de vins de l’Afrique du Sud, n’étaient pas non plus autorisées pendant les cinq premières semaines du blocage. Les restrictions à l'exportation ont été assouplies le 1er mai alors que le port du Cap n’exploitait qu’environ 25% de sa capacité, ce qui a entraîné des retards de livraison. Les ventes d'alcool locales ont été interdites jusqu'au 1er juin, puis ont repris avec des restrictions. L'assouplissement partiel a duré jusqu'au 12 juillet, date à laquelle l'interdiction de toutes les ventes d'alcool a de nouveau été rétablie en raison d'une forte augmentation des hospitalisations liées à Covid-19. La situation dans les hôpitaux s'est finalement améliorée à la suite d’une diminution du taux de cas quotidien ainsi qu'à une amélioration du taux de récupération, et l'interdiction de la vente d'alcool a de nouveau été levée le 15 août. Le 28 décembre, à la suite de l’arrivée de la deuxième vague et du nouveau variant sud-africain, les ventes d’alcool ont de nouveau été interdites. Depuis le 2 février, les ventes sont de nouveau autorisées. L’organisme de l’industrie du vin Vinpro se réjouit que les entreprises du vin puissent reprendre leurs activités commerciales. Les entreprises viticoles n'ont pu tirer aucun revenu des ventes de vins locaux pendant un total de 20 semaines depuis mars 2020. Ceci a entraîné une perte globale de plus de 444 millions d’EUR de revenus de ventes directes, menace toujours la survie des caves et des producteurs de raisins de cuve et les moyens de subsistance de 27 000 employés dans la chaîne de valeur de l'industrie du vin. Le résultat de ces interdictions a été des pertes d'emplois massives et le stockage de 300 millions de litres de vin issu de la récolte 2020.
Image info sectorielle
( Sources : ANGELA LLOYD AND LAUREN BUZZEO  / 02/02/2021 / WIneMag  
01/02/2021 /  VINPRO 
Mia Russell / 11/01/2021 / THESOUTHAFRICAN)