Le système d’enseignement formel en Côte d’Ivoire se décline sur 4 niveaux :

l’enseignement préscolaire (s’adresse théoriquement aux enfants d’un âge variant entre 3 et 5 ans)

le cycle primaire (qui dure 6 années et organisé en 3 sous-cycles de 2 ans chacun)

l’enseignement secondaire général et technique (qui comprend deux cycles)

l’enseignement supérieur (d’une durée de 2 à 7 ans).

L’apprentissage non formel fait son chemin dans le système éducatif en Côte d'Ivoire avec pour acteurs principaux des ONG, les structures publiques dans les zones rurales et plus récemment quelques startups locales.

En Côte d'Ivoire, le secteur privé possède plus d’infrastructures que le secteur public avec plus de 70 % des établissements au secondaire et 90 % des établissements au supérieur. Il existe, de plus, des disparités considérables dans la qualité de l’éducation à laquelle les apprenants ont accès, avec de grandes différences entre ces deux secteurs d’une part, mais aussi les zones rurales et les villes d'autre part, avec plus de 43 % des ressources de l’éducation publique qui sont accaparées par les 10 % les plus favorisés.

Opportunités pour les sociétés françaises :

• La France bénéficie d’une image positive dans le domaine de la formation : les entreprises locales dans leur majorité privilégient naturellement le système français de formation professionnelle.

• Orange a lancé un programme de formation sur mesure en collaboration avec l’INHP Yamoussoukro : la Data Science Institute.

• Orange a également lancé l’Orange Digital Center, un écosystème dédié au développement des compétences numériques et à l’innovation

• Des entreprises et cabinets de formation français sont actifs en Côte d’Ivoire et y entretiennent des courants d’affaires soit à travers une offre directe ou via des partenaires locaux : OO2, Actioteam, Marco Polo, la plateforme OpenClassrooms…

• Simplon.co forme de futurs développeurs d’applications en collaboration avec MTN Côte d'Ivoire.

• L’Association 10000 codeurs accompagne des jeunes sans emplois et adultes en reconversion vers les métiers du Numérique

Le système éducatif au Cameroun est régi par la loi numéro 98/004 du 14 avril 1998.

Il est mis en œuvre par quatre ministères :

Ministère de l’enseignement de base (MINDUB) en charge de l’enseignement maternel et primaire

Ministère de l’enseignement secondaire (MINSEC) aux niveaux collèges et lycées

Ministère de l’enseignement supérieur (MINESUP)

Ministère de l’emploi et de la formation professionnelle, responsable de l'élaboration et de la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière d'emploi, de formation et d'insertion professionnelle.

De plus, la particularité du système éducatif camerounais, et son plurilinguisme, avec la proposition de 3 dispositifs: francophone, anglophone, ou bilingue français/anglais. En 2022, le budget de l'éducation a atteint une enveloppe globale de 1,3Md EUR, au service notamment de l'éducation secondaire. Le budget de la formation professionnelle en 2022 est quant à lui de 32,6M EUR, soit environ 0,32% du budget global de l'éducation. Accompagné du vaste plan stratégique "Cameroun Numérique 2020", initié dès 2015 par le président de la République Camerounaise, cela permet de remettre le renforcement des capacités en ressources humaine en priorité.

Opportunités pour les sociétés françaises :

Il existe un réel besoin pour le développement du besoin en Learning Management System (LMS) ou Environnement Numérique de Travail (ENT) dans les établissements scolaires. Il doit cependant être pensé avec une adaptation au contexte local à savoir des plateformes légères, à faible consommation de data internet et simple d’utilisation.

La politique de modernisation soutenue par certains bailleurs de fonds internationaux, incluant la fourniture d'équipements didactiques et informatiques (tablettes, matériels de visio-conférence) présente également une opportunité pour l'offre française.