Cet évènement s'inscrit dans une nécessité de décarbonation et d'efficacité énergétique dues tout d'abord aux prochaines barrières à l'entrée des marchandises sur les marchés européens et aux crises énergétiques et écologiques que subissent les 2 pays.

4ème pays industrialisé d'Afrique, la Tunisie compte 23% de son PIB venant de l'industrie. Les industries tunisiennes sont tournées vers l'Europe, qui est leur principal client. Avec les nouvelles règlementations carbone et l'augmentation du prix des énergies fossiles, la Tunisie a un impératif de changement quant à sa fourniture en Energie.

La Libye met en place de grandes politiques de décarbonation et de grands projets dans les énergies renouvelables à travers la NOC (National Oil Corporation) et la REAOL.

En Algérie, le Gouvernement s'est engagé à assurer en 2035 25% de la production d'électricité d'origine renouvelable grâce à un plan de réalisation de 11 GW solaires et éolien. A cette fin, 3000 MW solaire ont été lancés en réalisation en 2024 et 2025. Par ailleurs, les industries exportatrices notamment la sidérurgie (1 Md USD d'exportations en 2023), la chimie lourde, les hydrocarbures et les matériaux de construction (2ème fournisseur de ciment à l'UE) doivent s'adapter au mécanisme d'ajustement carbone aux frontières de l'UE en recourant à des énergies vertes